Nous connaissons tous les saisons qui se succèdent dans un ordre immuable : le printemps, l’été, l’automne et l’hiver. Chacune nous apporte ses plaisirs : les jolies couleurs de la nature qui reprend vie dès le mois de mars ou le calme de la neige qui couvre les paysages de son blanc manteau en décembre. Mais savez-vous qu’il existe des intersaisons ? Celles-ci sont, comme leur nom l’indique, des périodes intercalaires. Elles servent de transition entre les moments les plus marquants. L’intersaison la plus impactante sur notre organisme et notre psychisme est celle qui se trouve entre l’été et l’automne. Elle porte aussi le nom poétique « d’été indien ». Voyons ensemble ce qu’elle génère en nous et comment traverser cette période intermédiaire.
Qu’est-ce que l’été indien ?
La fin de l’été nous amène tranquillement vers l’automne.
Elle agit comme un sas qui permet de faire une transition entre un été où nous avons travaillé l’ouverture du cœur à soi, mais également au monde extérieur, vers un automne qui va nous convier à ralentir et à opérer un tri.
Il y a une intersaison entre chaque saison. Chacune commence, plus ou moins dix-huit jours avant les solstices et les équinoxes.
Celle se trouvant entre l’été et l’automne est plus fortement marquée par les énergies. Elle débute aux alentours du 3 septembre.
Cette période nous invite à contacter notre pouvoir intérieur et à regarder avec sincérité notre façon de vivre.
Il est fondamental d’observer la manière dont nous vivons au quotidien et de cultiver un art de vie qui soit juste avec nous-même.Sentir ce qui est bon pour nous et qui nous ramène en notre centre.
L’été indien à la lueur de la numérologie
En numérologie, le mois de septembre est un mois au nombre universel.
Cela signifie que, peu importe l’année personnelle dans laquelle vous vous trouvez, septembre vient décupler les énergies de celle-ci.
C’est aussi pour beaucoup la rentrée !
L’occasion de nouvelles étapes et de bonnes résolutions.
Septembre est souvent un mois où l’on prend des décisions transformatrices.
Il y a une énergie très vive qui nous « oblige » à accélérer le rythme alors que nous devrions au contraire, commencer à ralentir et revenir au corps.
Que nous apprend l’été indien, cette intersaison primordiale ?
La « médecine » de l’intersaison est celle de l’accueil de soi et l’appréciation de ce qui a été accompli jusqu’ici, mais également ce qui n’a pas pu se développer :
- Les récoltes au jardin ou dans les champs,
- Les graines qui ont donné ou non,
- Les projets qui ont pu aboutir, ou pas.
Faire le point et montrer de la reconnaissance
Il faut avoir de la gratitude pour tout ce qui a eu lieu.
Chaque expérience de vie est un apprentissage dont on tire des enseignements, aussi inconfortables soient-ils.
Plus on avance en âge, plus les leçons sont intenses et viennent nous chercher en profondeur. Elles nous apprennent la sagesse et l’accueil de ce qui est juste pour nous, pour notre évolution personnelle.
C’est une période douce et lente où nous devons accepter d’intégrer les transformations en nous et autour de nous.
L’énergie de l’été indien
Il y a une grande notion d’énergie féminine dans l’intersaison, une invitation à se connecter plus à son intuition, à prendre le temps et à ne pas être constamment dans l’action extérieure.
Nous nous apprêtons à nous recroqueviller en nous. La fête de Mabon arrive à grand pas (21 septembre), c’est en quelque sorte une préparation au ralentissement.
À l’image des jours qui commencent à raccourcir, des fleurs qui retournent à la terre pour revenir au printemps, de la nature qui esquisse des changements de couleur et des végétaux qui se préparent à perdre leurs feuilles.
La mélancolie de l’automne
L’énergie va baisser partout, et c’est pour cela que nous devons préserver notre lumière intérieure.
Qui n’a jamais entendu parler du blues saisonnier se produisant très souvent à l’automne ?
Le travail en amont lors de l’intersaison permet de contourner cela, ou tout du moins d’en atténuer les effets.
Alors, attention à ne pas trop charger votre barque.
Tout nous invite à ralentir, à savourer l’instant présent, à accepter avec le plus de justesse possible où nous sommes arrivés dans notre évolution de vie.
Avoir confiance en son chemin.
C’est encore un moment où l’on va venir se préparer au « tri » que l’on fera à partir de l’équinoxe d’automne.
Savoir poser clairement ce qui doit continuer sur notre voie et ce que l’on doit laisser aller.
Notre corps est lui aussi réceptif à ces changements. Pour mieux les affronter, nous devons tenir compte de notre sensibilité émotionnelle.
Afin de mieux affronter cette transition, la nature nous offre de beaux fruits à la douceur apaisante.
Les plantes de l’été indien
Le Figuier, un fruit réconfortant
Le Figuier (Ficus carica) est l’arbre qui donne la figue.
Ce fruit est savoureux et apaisant pour le moral.
Il est également riche en fibres et magnésium.
Les feuilles de figuiers ont le même arôme que les fruits, on peut en faire de la liqueur.
En gemmothérapie (branche de la phytothérapie qui utilise les bourgeons pour le soin), les jeunes bourgeons sont employés pour calmer le stress, l’anxiété et les problèmes digestifs, surtout au niveau de l’estomac.
Le Figuier des Pagodes (Ficus religiosa) – Pippala en sanskrit, est une variété de figuiers sacrés dans le bouddhisme.
C’est l’arbre sous lequel Siddhārtha Gautama a connu l’éveil après avoir passé plusieurs semaines à méditer.
Siddhārtha est plus connu aujourd’hui sous le nom de Bouddha.
En numérologie végétale, le Figuier est lié au nombre 7 pour la spiritualité et leur personnalité mystérieuse qu’il partage avec cette plante.
La Vigne, depuis la nuit des temps
La Vigne (Vitis vinifera) comprend une grande variété d’espèces différentes.
Présente dans les régions chaudes et tempérées, c’est une plante grimpante et certainement la plus cultivée partout dans le monde.
Son fruit, le raisin, est utilisé pour faire du vin et ses grappes juteuses sont appréciées en dessert. Ses pépins sont dotés de nombreuses qualités.
Ses différentes parties possèdent de multiples vertus thérapeutiques. Parmi elles, citons :
- Les feuilles luttent contre la diarrhée et les hémorroïdes,
- Les fruits préviennent les problèmes cardio-vasculaires,
- La sève, contre les affections de la peau,
- Les bourgeons pour les inflammations rhumatismales ou intestinales,
- En cataplasme, le marc de fermentation contre les douleurs articulaires,
Les Celtes l’utilisaient à des fins de divination. C’est une plante qui symbolise la vérité profonde, la joie et qui libère de la peur.
En numérologie végétale, la Vigne est liés au nombre 3 pour la gaieté et la créativité qu’ils partagent.
Les intersaisons sont des périodes propices au ralentissement et au retour à soi-même. Prenons soin de notre corps en apportant à nos organes les bienfaits des fruits et des plantes qui poussent à ces périodes. Laissons-nous porter sans lutter par les courants du moment. Vivre en harmonie avec la nature nous aide à rester en accord avec nous. L’été indien est un instant privilégié. Nous formons un tout et la numérologie, au même titre que d’autres disciplines, peut vous servir à trouver votre équilibre tout au long de l’année. Contactez-moi pour de plus amples renseignements.
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