Le début de l’été est le moment idéal pour sortir et aller faire la cueillette des plantes médicinales, panier sous le bras. Elles peuvent être alors utilisées pour faire des préparations, car elles sont au maximum de leur force et de leur puissance en cette période de Litha.

Comment célébrer Litha et son énergie d’élévation et d’ouverture ?

Dans la nature à partir de Litha, les plantes prennent de la hauteur. Leurs sommités vont donner toutes leurs essences en termes de couleur, de forme et progressivement, avec la chaleur, de parfum.

Dans nos chemins de vie, le processus est identique. Nous profitons également des journées ensoleillées et de la fructification de nos plantes intérieures, qui se manifeste avec un accroissement de la créativité.

Nous sommes de plus en plus poussés à aller vers les autres et à expérimenter des choses que nous n’osions pas faire jusque-là.

L’été donne des ailes. C’est une période de vacances pour beaucoup de personnes. Nouvelles aventures, nouvelles contrées à visiter, nouvelles personnes à rencontrer.

Il y a de nombreuses manières de célébrer la fête de Litha Le plus important est de suivre vos envies du moment.

Les explorations que je vous propose sont essentiellement tournées vers les plantes et l’extérieur. Litha est le moment idéal pour cueillir les plantes et préparer des macérats bien utiles tout au long de l’année !

La cueillette des plantes

Cueillette de Lavande

Les plantes sont à leur énergie maximale à cette période. C’est le bon moment pour partir faire vos cueillettes d’herbes, de fleurs et autres végétaux pour vos futures préparations. Celles-ci vous accompagneront toute l’année.

Certaines plantes sont gorgées de soleil, elles portent en elles la lumière de l’été, comme le millepertuis, qui est une plante bienvenue pendant la période sombre (à partir de Samhain, le 31 octobre) pour éviter les coups de blues de la luminosité qui va décroître.

Apprendre les règles d’une cueillette consciente et respectueuse

Lorsque nous débutons dans ce domaine, l’engouement nous pousse à vouloir cueillir de grandes quantités, ce qui est tout à fait normal.

Mais je vous conseille vivement de modérer vos cueillettes et vos préparations pour plusieurs raisons :

  • Le « respect » de la nature. Cueillez de manière consciente. Ne prélevez que ce dont vous avez besoin et variez vos endroits de cueillette. Ne prenez pas toutes vos plantes dans le même « massif » pour qu’elles puissent se reproduire.
  • Évitez également de cueillir si vous voyez que c’est une plante rare ou quelle est en petite quantité, laissez-la tranquillement finir son évolution, retenez l’endroit et revenez l’année d’après pour voir si elle s’est bien multipliée. Bien sûr, renseignez-vous bien et ne touchez pas aux espèces protégées.
  • Évitez de cueillir au ras du sol, préférez les plantes en hauteur, pour éviter les éventuelles « souillures » des déjections animales.
  • Soyez également attentif à vos endroits de cueillette. Évitez le bord des routes, près des usines ou de champs qui utilisent des pesticides : les plantes emmagasinent beaucoup de pollution.

L’heure idéale pour cueillir est vers midi, quand le soleil est bien haut.

N’oubliez pas votre chapeau !

Cela peut paraître étrange, mais demandez toujours à la plante son autorisation avant de la cueillir. C’est non seulement une marque de respect envers elle, mais cela vous permettra également de travailler votre connexion avec le végétal.

Équipez-vous pour la cueillette !

Préférez les paniers en osiers et les emballages krafts pour déposer votre cueillette, plutôt que le plastique.

Investissez dans un ciseau, un petit couteau ou un sécateur de cueillette.

Évitez les faucilles et « l’arrachage » de la plante (certaines sommités fleuries se laissent facilement cueillir avec un petit pincement de l’ongle à son extrémité, mais c’est relativement rare).

Si vous avez peur de vous piquer, n’oubliez vos gants de jardinage. Attention, certains sucs et  certaines résines émises par les plantes peuvent irriter la peau.

Identifiez bien la plante, au moindre doute, ne cueillez pas !

Soyez vigilant, des plantes nocives se cachent parmi les plantes.

Il n’est pas rare de voir de l’arum (toxique) pousser au milieu de l’ail des ours (non toxique), alors restez très prudent !

La préparation d’un macérat huileux solarisé

Préparation d'huile avec des plantes

L’été est la période idéale pour préparer des macérats huileux solarisés. Ils vous accompagneront tout le long de l’année.

Ces huiles peuvent être utilisées telles quelles en massage, mais peuvent aussi servir pour d’autres préparations comme des baumes ou des onguents.

Les huiles solarisées portent en elles d’une part la « médecine » de la plante macérée mais également celle du Soleil qui lui apporte force et puissance.

Les macérats solarisés sont très faciles à réaliser. C’est la préparation idéale pour débuter un travail avec les plantes. Plus la plante choisie sera fortement aromatique, plus la macération sera facile à faire.

Faites attention aux premières plantes du printemps, telles que le pissenlit, la pâquerette ou encore la rose, ce sont des plantes gorgées d’eau, il faudra les faire sécher quelques heures avant de les immerger dans l’huile.

Quelle huile végétale choisir pour le macérat huileux ?

En règle générale j’utilise toujours une huile de sésame désodorisée mais vous pouvez choisir celle que vous aimez. La seule règle étant que ce soit une huile qui supporte bien les rayons du soleil.

Pour une utilisation externe (massage, baume, onguent) :

L’huile de sésame, d’amande douce, de jojoba, d’abricot, de noisette, d’onagre.

Pour une utilisation interne (remède, culinaire) :

L’huile d’olive, de colza, de tournesol, de noix, de noisette, de sésame.

Comment procéder ? 

Mettez votre plante (fraîche, de préférence) dans un bocal en verre, pour profiter pleinement de sa vibration

Tassez légèrement, mais ne pas remplissez pas le contenant jusqu’en haut.

Vous pouvez mettre les plantes entières, ou certaines parties seulement, selon votre intuition (sommités fleuries, feuilles, tiges, bourgeons…).

Versez par-dessus votre huile végétale pour bien recouvrir toute la plante.

Puis laissez macérer 21 jours au soleil, en laissant le bocal ouvert (recouvert d’une gaze) et en mélangeant régulièrement pour éviter la formation de petites bulles.

Pensez à rentrer votre macérat tous les soirs, s’il fait humide ou si les écarts de températures entre le jour et la nuit sont importants.

Dans ce cas-là, gardez-le à l’intérieur sur le rebord d’une fenêtre, pour qu’il puisse tout de même s’imprégner du soleil.

Au bout de 21 jours, filtrez votre huile dans un bocal teinté en exprimant bien les plantes.

Conservez votre macérat solarisé à l’abri du soleil et de la chaleur. Il se conserve entre 9 mois et 1 an.

Concernant la macération au soleil : faut-il éviter les rayons directs du soleil ?

Vous pouvez choisir de placer le bocal contenant le macérat dans un emballage en papier kraft, pour que les rayons du soleil n’entrent pas directement en contact avec votre préparation.

Une autre façon de faire consiste à le laisser, au contraire, directement au soleil sans protection.

Cela dépendra également du type de plante que vous choisirez.

Si vous utilisez des plantes très aromatiques comme le millepertuis, la lavande ou la carotte sauvage, la réussite de la préparation sera plus facile et ne nécessite pas l’utilisation d’un écran de papier.

La rencontre avec les plantes est toujours un bon moment. Elle est absolument merveilleuse à Litha. Je vous invite dans un autre article à découvrir trois plantes en lien avec cette énergie.

Information importante
Lorsque j’utilise le mot « médecine », je me rapproche des croyances ancestrales qui partent du principe que chaque élément, plante, aliment ou encore être vivant possède sa propre énergie de bien-être afin de nous relier à la sagesse innée de la terre.
Je ne suis ni médecin ni thérapeute et ne peut être en aucun cas être tenue responsable de la façon dont seront prises les informations transmises au lecteur de cet article qui n’a pour seul but que d’informer et partager mes connaissances.
Il est important de toujours prendre connaissance des contre-indications avant ingestion de n’importe quelle plante.

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